Et si le cinéma était d’abord un art chorégraphique ? Depuis toujours, sa préoccupation principale a été l’invention de nouveaux agencements de corps – et la recherche de nouveaux montages de mouvements. Mais l’idéologie de la mise en scène, venue du théâtre, a rendu cette préoccupation invisible. Pour la rendre à nouveau vivante, c’est toute l’histoire du cinéma qu’il faut relire à l’aune de la chorégraphie : passer du kino-glaz de vertov à un nouveau kino-tanz. De Fernand Léger à Michel Gondry, de Georges Méliès à David Lynch, de Pinocchio à Gene Kelly ou de Norman Mclaren à Quentin Tarantino, le cinéma n’a jamais cessé de danser.
Presses Universitaires de France
152 pages
2009